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Je suis enfermé, à l'étroit dans ma cellule 00:11
Tous les jours le même café mais c'est le temps qui est soluble 00:14
Ces bonnes actions que l'on regrette, ces erreurs que l'on refait 00:17
Au parloir, je parle autant à mon fils qu'à mon reflet 00:20
Je suis gelé, j'enchaine les verres et les hivers 00:22
Pour se rassurer, les passants doivent tous penser que l'on hiberne 00:25
Bercé par le son des pas et des bruits de pièces dans les poches 00:28
Entre ce type et mon chien, j'me demande de qui j'suis le plus proche 00:31
Je suis riche, ils veulent me faire croire que c'est une honte 00:34
Comme si j'étais responsable de toute la misère du monde 00:37
Moi j'dois rien à personne, même si l'argent vient à manquer 00:40
Ils veulent tous goûter au fruit de l'arbre que j'ai planté 00:42
Je suis malade mais j'préfère dire futur soigné 00:45
Mes pupilles fixent l'aiguille d'la montre qui brille sur mon poignet 00:48
À l'étroit dans mon corps, j'regarde le monde par le trou d'la serrure 00:51
Les gens diront que je n'fais qu'agrandir celui de la Sécu' 00:54
Je suis croyant, on me reproche souvent de l'être 00:57
On me reproche ma barbe, pourtant j'ai la même que Jean Jaurès 00:59
On me compare à des barbares auxquels je n'ai jamais crus 01:02
Les mosquées sont trop petites alors parfois j'prie dans la rue 01:06
Je suis un peu perdu, mes petits poumons se remplissent d'air 01:08
Nouveau venu sur Terre 01:11
Mes premières larmes déclenchent celles de mon père 01:12
Une chance, auprès d'ma famille j'me sens à ma place 01:14
Mais je n'oublie pas que j'aurais pu naître dans la chambre d'en face 01:17
Je suis seul au fond d'un couloir, on m'demande pas mon avis 01:20
J'ai pris de l'âge donc voilà, j'ai bien plus de rides que d'amis 01:23
J'aimerais partager mes erreurs, vous faire part de mes doutes 01:25
Parfois j'me parle à moi-même pour être sûr que quelqu'un m'écoute 01:28
Je suis épuisé, mais plus pour longtemps j'en suis sûr 01:31
La sonnerie de téléphone, la pression élargit mes blessures 01:34
J'me souviens pas d'la date de mon dernier fou rire 01:36
Je suis un homme, bientôt je serais un souvenir 01:39
Je suis enfin là, cette terre n'est plus un mirage 01:42
Je suis arrivé par bateau, mais surtout par miracle 01:45
Une nouvelle vie m'attend ici, bien plus calme et plus stable 01:48
Ce matin j'ai écris "Tout va bien" au dos d'la carte postale 01:51
Je suis fier, mais comment vous décrire tout c'que j'ressens 01:54
Quand je marche en ville, de moins en moins de gens me ressemblent 01:57
Dans l'ascenseur, je parle même plus la langue de ma voisine 01:59
À force de planter des arbres y aura plus d'place pour nos racines 02:02
Je suis fatigué, mal au dos et mal au rein 02:05
Les rides sur mon visage me rappellent les montagnes de là où j'viens 02:08
On m'a menti et c'est trop tard que je l'ai compris 02:11
On dit que c'pays n'est pas le mien, alors qu'c'est moi qui l'ai construit 02:14
Je suis assis et le destin a fait qu'j'me relèverai jamais 02:17
Dans cet océan, j'ai l'impression d'avoir toujours ramé 02:20
Un casse-tête pour monter dans l'bus, aller au taf, passer leurs portes 02:22
Souvent les gens m'regardent et me répondent que c'est pas de leur faute 02:25
Je suis heureux, jeune diplomé, esprit bétonné 02:28
J'ai étonné ceux qui rêvaient d'me voir abandonner 02:31
Ma famille est loin d'ici, j'espere que là-bas ils sont fiers 02:34
Je viens de gagner le combat qu'avait commencé ma mère 02:37
Je suis confiante, je regarde ma classe un peu trop pleine pour moi 02:40
Et je leur tiendrai la main jusqu'à ce que la réussite leur ouvre les bras 02:42
J'ai compris que parfois les adultes sont paumés 02:45
Parce que les plus grandes leçons, c'est eux qui me les ont données 02:48
Je suis énervé, dans mon quartier, on s'ennuie loin de la ville 02:51
On écrit, on prie, on crie et j'ai des amis qui dealent 02:54
Mon grand frère est au chômage, mon pote se fait 5 000 par mois 02:56
Au collège c'est le bordel, bientôt je devrai faire un choix 02:59
Je suis loin, ce qui se passe chez moi n'intéresse pas grand monde 03:02
Pour les autres, on vit un rêve, pourtant souvent on tourne en rond 03:05
Tout est cher, avec le continent y a comme une latence 03:08
La plage, les palmiers, mais moi j'suis pas en vacances 03:11
Je suis discrète, mon père m'a dit de ne pas faire de vagues 03:14
Ma religion, un phare guidant mes pas depuis que j'ai mis les voiles 03:17
C'est drôle qu'il me surveille et qu'il fasse tout pour 03:20
Me donner une leçon en m'empêchant d'aller en cours 03:23
Je suis inquiet envers ma foi, beaucoup de regard hautains 03:25
Je reçois des leçons par des types qui ne font rien pour leur prochains 03:28
L'humanité n'a plus de cœur, j'vois le monde qui tourne et qui change 03:31
Et je suis triste de voir qu'il y a de moins en moins de gens le dimanche 03:34
Je suis amoureux, et je vois pas qui ça regarde 03:37
À part moi et celui avec qui je partage mon lit le soir 03:40
Je l'aime, on slalome entre les insultes et les blagues 03:42
Dire qu'il y a peu de temps, je n'avais pas le droit de lui offrir une bague 03:45
Je suis oublié, mes fins de mois se font sur le fil 03:48
C'est devenu rare d'aller au resto ou d'aller voir un film 03:51
Je suis qu'un chiffre, qu'un vote, une statistique 03:54
Un point de plus dans la foule 03:55
Moi je suis juste né ici, et j'ai l'impression que tout le monde s'en fout 03:57
Je suis un rendez-vous, un hasard, un match de foot 03:59
Un mariage, une manif', un anniv', une accolade, une bagarre 04:02
Une scène de crime, un jugement, un gosse qui rit 04:05
Une erreur, une montagne enneigée 04:08
Je suis la pointe de la plume d'un auteur 04:09
Je suis les pleurs d'un départ 04:11
Je suis la chaleur des bars 04:12
Je suis une saveur cinq étoiles ou bien le gras d'un kebab 04:14
Les flemmards, les couches tard, les lève-tôt 04:17
Les râleurs, les regards dans le métro 04:18
Un homme raciste, un concert vide 04:19
La crise, la déprime qui ressert l'étau 04:21
Je suis l'excellence, l'élégance ou l'espérance d'une naissance 04:22
Ces campagnes dans le silence, ces grandes villes immenses et denses 04:25
Je suis un peu de moi et beaucoup des autres, quand j'y pense 04:28
Je suis la France 04:32
04:34

Je suis – Paroles en Français

Par
Bigflo & Oli, Orchestre national du Capitole
Vues
55,120
Langue
Apprendre cette chanson

Paroles et Traduction

[Français]

Je suis enfermé, à l'étroit dans ma cellule

Tous les jours le même café mais c'est le temps qui est soluble

Ces bonnes actions que l'on regrette, ces erreurs que l'on refait

Au parloir, je parle autant à mon fils qu'à mon reflet

Je suis gelé, j'enchaine les verres et les hivers

Pour se rassurer, les passants doivent tous penser que l'on hiberne

Bercé par le son des pas et des bruits de pièces dans les poches

Entre ce type et mon chien, j'me demande de qui j'suis le plus proche

Je suis riche, ils veulent me faire croire que c'est une honte

Comme si j'étais responsable de toute la misère du monde

Moi j'dois rien à personne, même si l'argent vient à manquer

Ils veulent tous goûter au fruit de l'arbre que j'ai planté

Je suis malade mais j'préfère dire futur soigné

Mes pupilles fixent l'aiguille d'la montre qui brille sur mon poignet

À l'étroit dans mon corps, j'regarde le monde par le trou d'la serrure

Les gens diront que je n'fais qu'agrandir celui de la Sécu'

Je suis croyant, on me reproche souvent de l'être

On me reproche ma barbe, pourtant j'ai la même que Jean Jaurès

On me compare à des barbares auxquels je n'ai jamais crus

Les mosquées sont trop petites alors parfois j'prie dans la rue

Je suis un peu perdu, mes petits poumons se remplissent d'air

Nouveau venu sur Terre

Mes premières larmes déclenchent celles de mon père

Une chance, auprès d'ma famille j'me sens à ma place

Mais je n'oublie pas que j'aurais pu naître dans la chambre d'en face

Je suis seul au fond d'un couloir, on m'demande pas mon avis

J'ai pris de l'âge donc voilà, j'ai bien plus de rides que d'amis

J'aimerais partager mes erreurs, vous faire part de mes doutes

Parfois j'me parle à moi-même pour être sûr que quelqu'un m'écoute

Je suis épuisé, mais plus pour longtemps j'en suis sûr

La sonnerie de téléphone, la pression élargit mes blessures

J'me souviens pas d'la date de mon dernier fou rire

Je suis un homme, bientôt je serais un souvenir

Je suis enfin là, cette terre n'est plus un mirage

Je suis arrivé par bateau, mais surtout par miracle

Une nouvelle vie m'attend ici, bien plus calme et plus stable

Ce matin j'ai écris "Tout va bien" au dos d'la carte postale

Je suis fier, mais comment vous décrire tout c'que j'ressens

Quand je marche en ville, de moins en moins de gens me ressemblent

Dans l'ascenseur, je parle même plus la langue de ma voisine

À force de planter des arbres y aura plus d'place pour nos racines

Je suis fatigué, mal au dos et mal au rein

Les rides sur mon visage me rappellent les montagnes de là où j'viens

On m'a menti et c'est trop tard que je l'ai compris

On dit que c'pays n'est pas le mien, alors qu'c'est moi qui l'ai construit

Je suis assis et le destin a fait qu'j'me relèverai jamais

Dans cet océan, j'ai l'impression d'avoir toujours ramé

Un casse-tête pour monter dans l'bus, aller au taf, passer leurs portes

Souvent les gens m'regardent et me répondent que c'est pas de leur faute

Je suis heureux, jeune diplomé, esprit bétonné

J'ai étonné ceux qui rêvaient d'me voir abandonner

Ma famille est loin d'ici, j'espere que là-bas ils sont fiers

Je viens de gagner le combat qu'avait commencé ma mère

Je suis confiante, je regarde ma classe un peu trop pleine pour moi

Et je leur tiendrai la main jusqu'à ce que la réussite leur ouvre les bras

J'ai compris que parfois les adultes sont paumés

Parce que les plus grandes leçons, c'est eux qui me les ont données

Je suis énervé, dans mon quartier, on s'ennuie loin de la ville

On écrit, on prie, on crie et j'ai des amis qui dealent

Mon grand frère est au chômage, mon pote se fait 5 000 par mois

Au collège c'est le bordel, bientôt je devrai faire un choix

Je suis loin, ce qui se passe chez moi n'intéresse pas grand monde

Pour les autres, on vit un rêve, pourtant souvent on tourne en rond

Tout est cher, avec le continent y a comme une latence

La plage, les palmiers, mais moi j'suis pas en vacances

Je suis discrète, mon père m'a dit de ne pas faire de vagues

Ma religion, un phare guidant mes pas depuis que j'ai mis les voiles

C'est drôle qu'il me surveille et qu'il fasse tout pour

Me donner une leçon en m'empêchant d'aller en cours

Je suis inquiet envers ma foi, beaucoup de regard hautains

Je reçois des leçons par des types qui ne font rien pour leur prochains

L'humanité n'a plus de cœur, j'vois le monde qui tourne et qui change

Et je suis triste de voir qu'il y a de moins en moins de gens le dimanche

Je suis amoureux, et je vois pas qui ça regarde

À part moi et celui avec qui je partage mon lit le soir

Je l'aime, on slalome entre les insultes et les blagues

Dire qu'il y a peu de temps, je n'avais pas le droit de lui offrir une bague

Je suis oublié, mes fins de mois se font sur le fil

C'est devenu rare d'aller au resto ou d'aller voir un film

Je suis qu'un chiffre, qu'un vote, une statistique

Un point de plus dans la foule

Moi je suis juste né ici, et j'ai l'impression que tout le monde s'en fout

Je suis un rendez-vous, un hasard, un match de foot

Un mariage, une manif', un anniv', une accolade, une bagarre

Une scène de crime, un jugement, un gosse qui rit

Une erreur, une montagne enneigée

Je suis la pointe de la plume d'un auteur

Je suis les pleurs d'un départ

Je suis la chaleur des bars

Je suis une saveur cinq étoiles ou bien le gras d'un kebab

Les flemmards, les couches tard, les lève-tôt

Les râleurs, les regards dans le métro

Un homme raciste, un concert vide

La crise, la déprime qui ressert l'étau

Je suis l'excellence, l'élégance ou l'espérance d'une naissance

Ces campagnes dans le silence, ces grandes villes immenses et denses

Je suis un peu de moi et beaucoup des autres, quand j'y pense

Je suis la France

...

Vocabulaire clé

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Vocabulaire Significations

enfermé

/ɑ̃.fɛʁ.me/

A2
  • adjective
  • - en prison, à l'intérieur d'un lieu clos
  • verb (past participle)
  • - action de mettre ou d'être dans un lieu clos

regretter

/ʁə.ɡʁɛ.te/

B1
  • verb
  • - éprouver du regret pour quelque chose ou quelqu'un

misère

/mi.zɛʁ/

B1
  • noun
  • - grande pauvreté, condition de vie très difficile

reflet

/ʁə.flɛ/

B1
  • noun
  • - image renvoyée par une surface polie, ou image de soi

poignet

/pwa.ɲɛ/

B1
  • noun
  • - articulation entre la main et l'avant-bras

serrure

/sɛ.ʁyʁ/

B1
  • noun
  • - mécanisme qui permet de fermer et d'ouvrir une porte avec une clé

croyant

/kʁwa.jɑ̃/

B1
  • adjective
  • - qui a la foi, qui adhère à une religion
  • noun
  • - personne qui a la foi

perdu

/pɛʁ.dy/

A2
  • adjective
  • - égaré, qui ne sait plus où il est ou ce qu'il fait
  • verb (past participle)
  • - action de ne plus avoir

ride

/ʁid/

B1
  • noun
  • - pli de la peau, notamment sur le visage, dû à l'âge

épuisé

/e.pɥi.ze/

B1
  • adjective
  • - très fatigué, à bout de forces
  • verb (past participle)
  • - qui a été entièrement utilisé ou vidé

souvenir

/su.və.niʁ/

A2
  • noun
  • - ce qu'on se rappelle du passé, mémoire

mirage

/mi.ʁaʒ/

B2
  • noun
  • - phénomène optique, ou illusion, chimère

racines

/ʁa.sin/

B1
  • noun (plural)
  • - partie souterraine d'une plante, ou origine, fondement

destin

/dɛs.tɛ̃/

B1
  • noun
  • - ensemble des événements considérés comme inévitables

combat

/kɔ̃.ba/

B1
  • noun
  • - lutte, affrontement physique ou moral

réussite

/ʁe.y.sit/

B1
  • noun
  • - fait de réussir, succès

chômage

/ʃo.maʒ/

B2
  • noun
  • - situation d'une personne qui n'a pas d'emploi

humanité

/y.ma.ni.te/

B2
  • noun
  • - ensemble des êtres humains, ou qualité d'être humain

crise

/kʁiz/

B1
  • noun
  • - période de troubles, de difficultés graves

excellence

/ɛk.sɛ.lɑ̃s/

B2
  • noun
  • - qualité de ce qui est excellent, supériorité

Structures grammaticales clés

  • Je suis enfermé, à l'étroit dans ma cellule

    ➔ Voix passive

    ➔ Dans "Je suis enfermé", le sujet "Je" ne réalise pas l'action d'"enfermer" mais la subit. L'action est effectuée par un agent implicite.

  • Pour se rassurer, les passants doivent tous penser que l'on hiberne

    ➔ Infinitif de but

    "Pour se rassurer" - "Pour" suivi d'un infinitif exprime le but ou l'objectif d'une action, répondant à la question "pourquoi ?".

  • ils veulent me faire croire que c'est une honte

    ➔ Faire causatif

    "me faire croire" - "Faire" suivi d'un infinitif signifie 'forcer quelqu'un à faire quelque chose' ou 'faire en sorte que quelque chose soit fait'. Ici, cela indique qu'"ils" me font croire quelque chose.

  • Comme si j'étais responsable de toute la misère du monde

    ➔ 'Comme si' + Imparfait

    "Comme si j'étais" - "Comme si" est toujours suivi de l'imparfait ou du plus-que-parfait pour exprimer une comparaison irréelle ou hypothétique, similaire à "as if" ou "as though" en anglais.

  • On me compare à des barbares auxquels je n'ai jamais crus

    ➔ Pronom relatif composé

    "auxquels" - "Auquel/à laquelle/auxquels/auxquelles" (et leurs formes contractées du/de la/desquels) sont utilisés après des prépositions (ici, "à" à cause de "comparer à") pour faire référence à des personnes ou des choses, agissant comme un pronom relatif.

  • Mais je n'oublie pas que j'aurais pu naître dans la chambre d'en face

    ➔ Conditionnel passé

    "j'aurais pu naître" - Le conditionnel passé est utilisé pour exprimer une possibilité passée, un regret ou une action non réalisée dans le passé, souvent traduit par "aurait pu", "aurait dû" ou "aurait fait".

  • À force de planter des arbres y aura plus d'place pour nos racines

    ➔ Expression 'À force de' + Infinitif

    "À force de planter" - L'expression "à force de" suivie d'un infinitif signifie que quelque chose se produit à la suite d'une action répétée ou excessive, signifiant "à force de" ou "en faisant constamment".

  • Je viens de gagner le combat qu'avait commencé ma mère

    ➔ Passé récent & Plus-que-parfait

    "Je viens de gagner" - "Venir de" + infinitif exprime une action qui vient de se produire (passé récent). "qu'avait commencé" - Le plus-que-parfait ("avait commencé") indique une action qui s'est déroulée avant une autre action passée ("j'ai gagné").

  • Et je leur tiendrai la main jusqu'à ce que la réussite leur ouvre les bras

    ➔ 'Jusqu'à ce que' + Subjonctif

    "jusqu'à ce que... ouvre" - La conjonction "jusqu'à ce que" (jusqu'à ce que) exige toujours le subjonctif pour le verbe de la proposition subordonnée, indiquant un événement ou une condition anticipée.

  • C'est drôle qu'il me surveille et qu'il fasse tout pour

    ➔ Expression impersonnelle + Subjonctif

    "C'est drôle qu'il me surveille et qu'il fasse" - Les expressions impersonnelles exprimant une opinion, une émotion ou un jugement (comme "c'est drôle que") sont souvent suivies du subjonctif, exprimant une subjectivité ou une réaction à un fait.

  • Je suis qu'un chiffre, qu'un vote, une statistique

    ➔ Négation restrictive ('ne...que')

    "Je suis qu'un chiffre" (forme complète : "Je ne suis qu'un chiffre") - L'expression "ne...que" signifie "seulement" ou "rien d'autre que", indiquant une restriction.