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Aujourd'hui sera l'dernier jour de mon existence 00:05

La dernière fois que j'ferme les yeux, mon dernier silence 00:08

J'ai longtemps cherché la solution à ces nuisances 00:11

Ça m'apparaît maintenant comme une évidence 00:14

Fini d'être une photocopie 00:16

Finies la monotonie, la lobotomie 00:20

Aujourd'hui, j'mettrai ni ma chemise, ni ma cravate 00:22

J'irai pas jusqu'au travail, j'donnerai pas la patte 00:25

Adieu, les employés d'bureau et leurs vies bien rangées 00:28

Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait 00:31

Ça prendrait un peu d'place dans leurs cerveaux étriqués 00:33

Ça les conforterait dans leur médiocrité 00:36

Adieu, les représentants grassouillets 00:40

Qui boivent jamais d'eau, comme s'ils n'voulaient pas s'mouiller 00:43

Les commerciaux qui sentent l'after-shave et l'cassoulet 00:46

Mets d'la mayonnaise sur leur mallette, ils s'la boufferaient 00:49

Adieu, adieu, les vieux comptables séniles 00:52

Adieu, les secrétaires débiles et leurs discussions stériles 00:54

Adieu, les jeunes cadres fraîchement diplômés 00:57

Qui empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet 01:00

Adieu, tous ces grands PDG 01:03

Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu t'fais défenestrer 01:05

Ils font leur beurre sur des salariés désespérés 01:08

Et jouent les vierges effarouchées quand ils s'font séquestrer 01:11

Tous ces fils de quelqu'un, ces fils d'une pute snob 01:14

Qui partagent les trois-quarts des richesses du globe 01:17

Adieu, les p'tits patrons, ces beaufs embourgeoisés 01:19

Qui grattent des RTT pour payer leurs vacances d'été 01:21

Adieu, les ouvriers, ces produits périmés 01:24

C'est la loi du marché, mon pote: t'es bon qu'à t'faire virer 01:27

Ça t'empêchera d'engraisser ta gamine affreuse 01:30

Qui s'fera sauter par un pompier, qui va finir coiffeuse 01:34

Adieu, la campagne et ses familles crasseuses 01:37

Proches du porc au point d'attraper la fièvre aphteuse 01:39

Toutes ces vieilles, ces commères qui s'bouffent entre elles 01:42

Ces vieux radins et leurs économies d'bout d'chandelles 01:43

Adieu, cette France profonde 01:46

Profondément stupide, cupide, inutile, putride 01:48

C'est fini, vous êtes en retard d'un siècle 01:51

Plus personne n'a besoin d'vos bandes d'inceste 01:54

Adieu, tous ces gens prétentieux dans la capitale 01:57

Qui essaient d'prouver qu'ils valent 01:59

Mieux que toi à chaque fois qu'ils t'parlent 02:02

Tous ces connards dans la pub, dans la finance, dans la com' 02:04

Dans la télé, dans la musique, dans la mode 02:06

Ces Parisiens, jamais contents, médisants 02:09

Faussement cultivés, à peine intelligents 02:12

Ces réplicants qui pensent avoir le monopole du bon goût 02:15

Qui regardent la Province d'un œil méprisant 02:18

Adieu, les Sudistes, abrutis par leur soleil cuisant 02:20

Leur seul but dans la vie, c'est la troisième mi-temps 02:23

Accueillants, soi-disant, ils t'baisent avec le sourire 02:26

Tu peux l'voir à leur façon d'conduire 02:30

Adieu, Adieu, ces nouveaux fascistes 02:32

Qui justifient leurs vies d'merde par des idéaux racistes 02:34

Devenu néonazi parce que t'avais aucune passion 02:37

Au lieu d'jouer les SS, trouve une occupation 02:40

Adieu, les piranhas dans leur banlieue 02:43

Qui voient pas plus loin que le bout d'leur 02:45

Haine, au point qu'ils s'bouffent entre eux 02:46

Qui deviennent agressifs, une fois qu'ils sont à douze 02:48

Seul, ils lèveraient pas l'petit doigt dans un combat d'pouce 02:51

Adieu, les jeunes moyens, les pires de tous 02:54

Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse 02:56

Adieu, les fils de bourges qui 02:59

Possèdent tout, mais n'savent pas quoi en faire 03:02

Donne leur l'Éden, ils t'en font un Enfer 03:04

Adieu, tous ces profs dépressifs 03:06

T'as raté ta propre vie, comment tu comptes élever mes fils? 03:09

Adieu, les grévistes et leur CGT 03:11

Qui passent moins d'temps à 03:14

Chercher des solutions que des slogans pétés 03:16

Qui fouettent la défaite du survêt' au visage 03:17

Transforment n'importe quelle manif' en fête au village 03:20

Adieu, les journalistes qui font dire ce qu'ils veulent aux images 03:23

Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages 03:25

Adieu, la ménagère devant son écran 03:28

Prête à gober la merde qu'on lui jette entre les dents 03:31

Qui pose pas d'questions tant qu'elle consomme 03:34

Qui s'étonne même plus d'se faire cogner par son homme 03:36

Adieu, ces associations bien-pensantes 03:39

Ces dictateurs de la bonne conscience 03:43

Bien contents qu'on leur fasse du tort 03:46

C'est à celui qui condamnera l'plus fort 03:48

Adieu, lesbiennes refoulées, surexcitées 03:51

Qui cherchent dans leur féminité une raison d'exister 03:52

Adieu, ceux qui vivent à travers leur sexualité 03:56

Danser sur des chariots, c'est ça votre fierté? 03:59

Les Bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel 04:02

Qui voudraient m'faire croire qu'être hétéro, c'est à l'ancienne 04:05

Tellement, tellement susceptibles 04:07

Pour prouver que t'es pas homophobe, 04:10

Faudra bientôt que tu suces des types 04:11

Adieu, ma Nation 04:12

Tous ces incapables dans les administrations, ces rois de l'inaction 04:14

Avec leurs bâtiments qui donnent envie de vomir 04:17

Qui font exprès d'ouvrir à des heures où personne n'peut venir 04:20

Mêêêêh! Tous ces moutons pathétiques 04:23

Change une fonction dans leur 04:25

Logiciel, ils s'mettent au chômage technique 04:28

À peu près l'même Q.I. que ces saletés d'flics 04:30

Qui savent pas construire une phrase en dehors d'leurs sales répliques 04:32

Adieu, les politiques, en parler serait perdre mon temps 04:35

Tout l'système est complètement incompétent 04:39

Adieu, les sectes, adieu, les religieux 04:41

Ceux qui voudraient m'imposer des règles pour que j'vive mieux 04:44

Adieu, les poivrots qui rentrent jamais chez eux 04:47

Qui préfèrent s'faire enculer par la Française Des Jeux 04:50

Adieu, les banquiers véreux, le monde leur appartient 04:52

Adieu, tous les pigeons qui leur mangent dans la main 04:55

J'comprends que j'ai rien à faire ici quand j'branche la Un 04:58

Adieu, la France de Joséphine Ange Gardien 05:01

Adieu, les hippies, leur naïveté qui changera rien 05:03

Adieu, les SM, libertins, et tous ces gens malsains 05:06

Adieu, ces pseudo-artistes engagés 05:09

Plein d'banalités démagogues dans la trachée 05:12

Écouter des chanteurs faire la morale, ça m'fait chier 05:15

Essaie d'écrire des bonnes paroles avant d'la prêcher 05:17

Adieu, les p'tits mongols qui savent écrire qu'en abrégé 05:20

Adieu, les sans-papiers, les clochards, tous ces tas d'déchets 05:23

J'les hais: les sportifs, les hooligans dans les stades 05:26

Les citadins, les bouseux dans leur étable 05:29

Les marginaux, les gens respectables 05:32

Les chômeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables 05:34

De la plus grande crapule à la Médaille du Mérite 05:37

De La Première Dame au dernier trav' du pays! 05:40

05:43

Suicide Social

Par

Orelsan

Album

Le Chant des Sirènes

Vues

40,216,109

Apprendre cette chanson

Paroles:

[Français]

Aujourd'hui sera l'dernier jour de mon existence

La dernière fois que j'ferme les yeux, mon dernier silence

J'ai longtemps cherché la solution à ces nuisances

Ça m'apparaît maintenant comme une évidence

Fini d'être une photocopie

Finies la monotonie, la lobotomie

Aujourd'hui, j'mettrai ni ma chemise, ni ma cravate

J'irai pas jusqu'au travail, j'donnerai pas la patte

Adieu, les employés d'bureau et leurs vies bien rangées

Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait

Ça prendrait un peu d'place dans leurs cerveaux étriqués

Ça les conforterait dans leur médiocrité

Adieu, les représentants grassouillets

Qui boivent jamais d'eau, comme s'ils n'voulaient pas s'mouiller

Les commerciaux qui sentent l'after-shave et l'cassoulet

Mets d'la mayonnaise sur leur mallette, ils s'la boufferaient

Adieu, adieu, les vieux comptables séniles

Adieu, les secrétaires débiles et leurs discussions stériles

Adieu, les jeunes cadres fraîchement diplômés

Qui empileraient les cadavres pour arriver jusqu'au sommet

Adieu, tous ces grands PDG

Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu t'fais défenestrer

Ils font leur beurre sur des salariés désespérés

Et jouent les vierges effarouchées quand ils s'font séquestrer

Tous ces fils de quelqu'un, ces fils d'une pute snob

Qui partagent les trois-quarts des richesses du globe

Adieu, les p'tits patrons, ces beaufs embourgeoisés

Qui grattent des RTT pour payer leurs vacances d'été

Adieu, les ouvriers, ces produits périmés

C'est la loi du marché, mon pote: t'es bon qu'à t'faire virer

Ça t'empêchera d'engraisser ta gamine affreuse

Qui s'fera sauter par un pompier, qui va finir coiffeuse

Adieu, la campagne et ses familles crasseuses

Proches du porc au point d'attraper la fièvre aphteuse

Toutes ces vieilles, ces commères qui s'bouffent entre elles

Ces vieux radins et leurs économies d'bout d'chandelles

Adieu, cette France profonde

Profondément stupide, cupide, inutile, putride

C'est fini, vous êtes en retard d'un siècle

Plus personne n'a besoin d'vos bandes d'inceste

Adieu, tous ces gens prétentieux dans la capitale

Qui essaient d'prouver qu'ils valent

Mieux que toi à chaque fois qu'ils t'parlent

Tous ces connards dans la pub, dans la finance, dans la com'

Dans la télé, dans la musique, dans la mode

Ces Parisiens, jamais contents, médisants

Faussement cultivés, à peine intelligents

Ces réplicants qui pensent avoir le monopole du bon goût

Qui regardent la Province d'un œil méprisant

Adieu, les Sudistes, abrutis par leur soleil cuisant

Leur seul but dans la vie, c'est la troisième mi-temps

Accueillants, soi-disant, ils t'baisent avec le sourire

Tu peux l'voir à leur façon d'conduire

Adieu, Adieu, ces nouveaux fascistes

Qui justifient leurs vies d'merde par des idéaux racistes

Devenu néonazi parce que t'avais aucune passion

Au lieu d'jouer les SS, trouve une occupation

Adieu, les piranhas dans leur banlieue

Qui voient pas plus loin que le bout d'leur

Haine, au point qu'ils s'bouffent entre eux

Qui deviennent agressifs, une fois qu'ils sont à douze

Seul, ils lèveraient pas l'petit doigt dans un combat d'pouce

Adieu, les jeunes moyens, les pires de tous

Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse

Adieu, les fils de bourges qui

Possèdent tout, mais n'savent pas quoi en faire

Donne leur l'Éden, ils t'en font un Enfer

Adieu, tous ces profs dépressifs

T'as raté ta propre vie, comment tu comptes élever mes fils?

Adieu, les grévistes et leur CGT

Qui passent moins d'temps à

Chercher des solutions que des slogans pétés

Qui fouettent la défaite du survêt' au visage

Transforment n'importe quelle manif' en fête au village

Adieu, les journalistes qui font dire ce qu'ils veulent aux images

Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages

Adieu, la ménagère devant son écran

Prête à gober la merde qu'on lui jette entre les dents

Qui pose pas d'questions tant qu'elle consomme

Qui s'étonne même plus d'se faire cogner par son homme

Adieu, ces associations bien-pensantes

Ces dictateurs de la bonne conscience

Bien contents qu'on leur fasse du tort

C'est à celui qui condamnera l'plus fort

Adieu, lesbiennes refoulées, surexcitées

Qui cherchent dans leur féminité une raison d'exister

Adieu, ceux qui vivent à travers leur sexualité

Danser sur des chariots, c'est ça votre fierté?

Les Bisounours et leur pouvoir de l'arc-en-ciel

Qui voudraient m'faire croire qu'être hétéro, c'est à l'ancienne

Tellement, tellement susceptibles

Pour prouver que t'es pas homophobe,

Faudra bientôt que tu suces des types

Adieu, ma Nation

Tous ces incapables dans les administrations, ces rois de l'inaction

Avec leurs bâtiments qui donnent envie de vomir

Qui font exprès d'ouvrir à des heures où personne n'peut venir

Mêêêêh! Tous ces moutons pathétiques

Change une fonction dans leur

Logiciel, ils s'mettent au chômage technique

À peu près l'même Q.I. que ces saletés d'flics

Qui savent pas construire une phrase en dehors d'leurs sales répliques

Adieu, les politiques, en parler serait perdre mon temps

Tout l'système est complètement incompétent

Adieu, les sectes, adieu, les religieux

Ceux qui voudraient m'imposer des règles pour que j'vive mieux

Adieu, les poivrots qui rentrent jamais chez eux

Qui préfèrent s'faire enculer par la Française Des Jeux

Adieu, les banquiers véreux, le monde leur appartient

Adieu, tous les pigeons qui leur mangent dans la main

J'comprends que j'ai rien à faire ici quand j'branche la Un

Adieu, la France de Joséphine Ange Gardien

Adieu, les hippies, leur naïveté qui changera rien

Adieu, les SM, libertins, et tous ces gens malsains

Adieu, ces pseudo-artistes engagés

Plein d'banalités démagogues dans la trachée

Écouter des chanteurs faire la morale, ça m'fait chier

Essaie d'écrire des bonnes paroles avant d'la prêcher

Adieu, les p'tits mongols qui savent écrire qu'en abrégé

Adieu, les sans-papiers, les clochards, tous ces tas d'déchets

J'les hais: les sportifs, les hooligans dans les stades

Les citadins, les bouseux dans leur étable

Les marginaux, les gens respectables

Les chômeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables

De la plus grande crapule à la Médaille du Mérite

De La Première Dame au dernier trav' du pays!

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Vocabulaire dans cette chanson:

Commencer la pratique

Vocabulaire	Significations
existence /ɪɡˈzɪstəns/ B2	noun - l'état d'être, en particulier lorsqu'il est considéré comme distinct de l'existence physique
solution /səˈluːʃən/ B1	noun - un moyen de résoudre un problème ou de faire face à une situation difficile
monotonie /mɔ.nɔ.tɔ.ni/ B2	noun - manque de variété et d'intérêt; répétition ennuyeuse et routine
médiocrité /me.djo.kʁi.te/ C1	noun - la qualité d'être médiocre; manque de qualité ou d'excellence
patron /ˈpeɪ.trən/ B1	noun - une personne qui donne un soutien financier ou autre à une personne, une organisation, une cause ou une activité
démagogues /ˈdɛm.əˌɡɒɡ/ C2	noun - un leader politique qui cherche à obtenir du soutien en faisant appel aux désirs et préjugés populaires plutôt qu'en utilisant des arguments rationnels
administration /ədˌmɪn.ɪˈstreɪ.ʃən/ B2	noun - le processus ou l'activité de gestion d'une entreprise, d'une organisation, etc.
naïveté /naɪˈiː.və.teɪ/ C1	noun - manque d'expérience, de sagesse ou de jugement
incapables /ˌɪn.kəˈpeɪ.bəl/ B2	adjective - incapable de faire quelque chose; manque de capacité
pigeon /ˈpɪdʒ.ən/ B1	noun - une personne qui est facilement trompée ou piégée
fasciste /ˈfæʃ.ɪst/ C2	noun - une personne qui soutient le fascisme, une philosophie politique qui prône un gouvernement centralisé et autocratique dirigé par un leader dictatorial
système /sɪsˈtɛm/ B2	noun - un ensemble de choses ou de parties connectées formant un tout complexe

Grammaire:

Aujourd'hui sera l'dernier jour de mon existence

➔ Futur Simple

➔ Utilisation du futur simple pour exprimer une prédiction ou une intention pour le futur. « sera » indique « sera ». Le futur simple se forme généralement en ajoutant les terminaisons -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont au radical du verbe.
Si tu pouvais rater la tienne, ça les arrangerait

➔ Conditionnel (Proposition subordonnée en 'Si' + Imparfait, Conditionnel Présent)

➔ Une situation hypothétique. L'imparfait du subjonctif dans la proposition 'si' (« pouvais ») exprime une condition irréelle, et le conditionnel présent (« arrangerait ») indique ce qui se passerait si cette condition était remplie. La structure typique est 'Si + imparfait, conditionnel présent'.
Qui boivent jamais d'eau, comme s'ils n'voulaient pas s'mouiller

➔ Comme si (comme si) + Imparfait du Subjonctif

➔ Exprimant une situation hypothétique ou une impression. « Comme si » introduit une proposition qui est contraire à la réalité. Elle est souvent suivie par l'imparfait ou le plus-que-parfait selon la relation temporelle. Ici, l'imparfait du subjonctif « voulaient » indique une action irréelle ou hypothétique.
Essaie d'ouvrir ton parachute doré quand tu t'fais défenestrer

➔ Impératif (Essaie) + Voix Passive (se faire défenestrer)

➔ « Essaie » est la forme impérative du verbe « essayer » (essayer). « Se faire défenestrer » est une construction réflexive utilisée dans un sens passif, signifiant « être jeté par la fenêtre ». L'impératif est utilisé pour donner un ordre ou un conseil.
C'est la loi du marché, mon pote: t'es bon qu'à t'faire virer

➔ Ne...que + Construction Infinitive Passive

➔ « Ne...que » signifie « seulement ». « T'es bon qu'à t'faire virer » signifie « tu es seulement bon à te faire virer ». « Se faire virer » est une construction réflexive utilisée dans un sens passif.
Qui voudraient m'faire croire qu'être hétéro, c'est à l'ancienne

➔ Subjonctif après 'vouloir que' (sous-entendu)

➔ Bien que « que » ne soit pas explicitement présent, la phrase implique « vouloir que » (vouloir que). Lorsque « vouloir que » est utilisé, il nécessite souvent le subjonctif dans la proposition subordonnée. Ici, même sans le « que », l'idée de « vouloir » existe, influençant le choix du mode. Cependant, dans la phrase, faire croire est suivi d'une phrase infinitive qu'être hétéro, donc le subjonctif ne suit pas, la phrase implique simplement que quelqu'un veut faire croire à l'orateur qu'être hétéro est démodé.
Qui savent pas construire une phrase en dehors d'leurs sales répliques

➔ Négation avec 'ne...pas' + préposition 'en dehors de'

➔ La structure « ne...pas » est une négation standard en français. « En dehors de » signifie « en dehors de » ou « à part », indiquant une limite ou une exception. Ici, la phrase signifie qu'ils ne savent pas construire de phrase à part leurs répliques.